Et voilà, faux départ d'un blog mais vraie conclusion des concours
Eh oui, encore un blog qui avait relativement bien commencé et qui s'est vite essouflé me direz vous. Pas d'article depuis juillet ou quelques uns rapidement effacés.
Ce n'est pas que les sujets manquent mais c'est plutôt le temps ainsi que la retenue professionnelle qui me freinent quelque peu dans ce projet.
J'avais rédigé le mois passé quelques sujets à chaud mais en les relisant à tête reposée quelques jours plus tard, j'ai réalisé qu'ils étaient simplistes ou un peu indiscrets... Difficile juste milieu.
Il est vrai que je devrais me poser moins de questions à partir du moment où j'ai décidé de diffuser de l'info sur la toile.
Bref, vive la réalité virtuelle qui recèle finalement autant de pièges que les moyens d'expression traditionnels...
Ces derniers temps, je me suis consacrée à deux concours de la fonction publique territoriale, l'un dans la filière culturelle dont les oraux se sont achevés à Dijon fin octobre et le second dans la filière administrative dont les écrits ont eu lieu mi-novembre au même endroit que le 75e congrès du Parti socialiste. Vous voyez desquels il s'agit?
J'ai échoué à l'oral à une dizaine de points près dans la filière culturelle et espère m'être rattrapée à l'écrit du concours administratif suivant. Les sujets proposés étaient plus que d'actualité.
Le sujet de culture générale portait sur une citation du sociologue Christopher Lasch : "les gens vivent au jour le jour. Ils évitent de penser au passé de crainte de succomber à une nostalgie déprimante. Et lorsqu'ils pensent à l'avenir, c'est pour y trouver comment se prémunir des désastres que tous ou presque s'attendent désormais à affronter". Vous trouverez une bonne analyse sur le blog de julien.charnay.overblog.com.
Vaste sujet de culture générale ô combien d'actualité ... en gros si je peux résumer, il fallait parler du catastrophisme ambiant véhiculé par les médias et les politiciens, du matérialisme et du consumérisme qui éloignent l'homme de toute spiritualité désintéressée. Il fallait parler de la culture de masse imposée "aux gens", d'un manque de rêve et d'espérance dans nos sociétés modernes... Et j'ai conclu sur le rôle que peuvent jouer la culture ainsi que nos dirigeants pour nous détourner de ce mode de pensée trop porté sur la survie et le pessimisme.
Le sujet d'économie était le suivant : "la consommation est-elle la solution face au ralentissement de la croissance?'. Sujet, ô combien d'actualité. En gros, la consommation aide la croissance (hausse de l'activité industrielle, hausse des salaires par hausse de la productivité, innovation) mais elle peut aussi n'être qu'une solution partielle (n'encourage que l'industrie de masse, fait surtout appel à la main-d'oeuvre la moins chère et la consommation ne peut rien contre les cycles économiques). La consommation peut aussi pénaliser la croissance (endettement par le crédit et nuisance à l'épargne, inflation donc baisse du pouvoir d'achat et enfin dégâts environnementaux).
Petite consolation : à partir de 2010, on redistribue les cartes, on change les centres de concours de la fonction publique territoriale, on place les lieux des épreuves plus près des candidats et de leurs territoires. On efface les jurys habituels et on repart à zéro, du moins, espérons-le ! Je n'en dirai pas plus sur mon avis sur le système actuel de la FPT, il est ce qu'il est, sa conception a du être valable il y a quelques décennies, mais maintenant, il y a comme un problème d'adéquation entre compétences professionnelles et bachotage des concours...
Affaire à suivre. Verdict en février pour ma part !
Ce n'est pas que les sujets manquent mais c'est plutôt le temps ainsi que la retenue professionnelle qui me freinent quelque peu dans ce projet.
J'avais rédigé le mois passé quelques sujets à chaud mais en les relisant à tête reposée quelques jours plus tard, j'ai réalisé qu'ils étaient simplistes ou un peu indiscrets... Difficile juste milieu.
Il est vrai que je devrais me poser moins de questions à partir du moment où j'ai décidé de diffuser de l'info sur la toile.
Bref, vive la réalité virtuelle qui recèle finalement autant de pièges que les moyens d'expression traditionnels...
Ces derniers temps, je me suis consacrée à deux concours de la fonction publique territoriale, l'un dans la filière culturelle dont les oraux se sont achevés à Dijon fin octobre et le second dans la filière administrative dont les écrits ont eu lieu mi-novembre au même endroit que le 75e congrès du Parti socialiste. Vous voyez desquels il s'agit?
J'ai échoué à l'oral à une dizaine de points près dans la filière culturelle et espère m'être rattrapée à l'écrit du concours administratif suivant. Les sujets proposés étaient plus que d'actualité.
Le sujet de culture générale portait sur une citation du sociologue Christopher Lasch : "les gens vivent au jour le jour. Ils évitent de penser au passé de crainte de succomber à une nostalgie déprimante. Et lorsqu'ils pensent à l'avenir, c'est pour y trouver comment se prémunir des désastres que tous ou presque s'attendent désormais à affronter". Vous trouverez une bonne analyse sur le blog de julien.charnay.overblog.com.
Vaste sujet de culture générale ô combien d'actualité ... en gros si je peux résumer, il fallait parler du catastrophisme ambiant véhiculé par les médias et les politiciens, du matérialisme et du consumérisme qui éloignent l'homme de toute spiritualité désintéressée. Il fallait parler de la culture de masse imposée "aux gens", d'un manque de rêve et d'espérance dans nos sociétés modernes... Et j'ai conclu sur le rôle que peuvent jouer la culture ainsi que nos dirigeants pour nous détourner de ce mode de pensée trop porté sur la survie et le pessimisme.
Le sujet d'économie était le suivant : "la consommation est-elle la solution face au ralentissement de la croissance?'. Sujet, ô combien d'actualité. En gros, la consommation aide la croissance (hausse de l'activité industrielle, hausse des salaires par hausse de la productivité, innovation) mais elle peut aussi n'être qu'une solution partielle (n'encourage que l'industrie de masse, fait surtout appel à la main-d'oeuvre la moins chère et la consommation ne peut rien contre les cycles économiques). La consommation peut aussi pénaliser la croissance (endettement par le crédit et nuisance à l'épargne, inflation donc baisse du pouvoir d'achat et enfin dégâts environnementaux).
Petite consolation : à partir de 2010, on redistribue les cartes, on change les centres de concours de la fonction publique territoriale, on place les lieux des épreuves plus près des candidats et de leurs territoires. On efface les jurys habituels et on repart à zéro, du moins, espérons-le ! Je n'en dirai pas plus sur mon avis sur le système actuel de la FPT, il est ce qu'il est, sa conception a du être valable il y a quelques décennies, mais maintenant, il y a comme un problème d'adéquation entre compétences professionnelles et bachotage des concours...
Affaire à suivre. Verdict en février pour ma part !