Communiquer ou informer
Qui veut diffuser l'information doit l'assumer d'un bout à l'autre...
Avant de mettre une information sur la Toile, il faut bien réfléchir.
Réfléchir en amont aux conséquences, aux atteintes possibles à la vie privée, à la communicabilité des informations, veiller à éliminer dès le départ ce qui relève de la sphère médicale ou de la carrière professionnelle d'une personne.
Engager des sommes colossales pour numériser des documents, c'est bien beau, mais cela doit se faire selon des méthodes scientifiques, exaustives, pas d'à peu près au fil du projet, de "censure" d'information au gré des besoins et du public...
Sélectionner l'information a posteriori, c'est mettre en place un système d'information partial, voire même caduque...
Communiquer les documents de son service d'archives par le biais de la numérisation et de la mise en ligne sur Internet ou un Intranet, c'est un noble projet, mais cela peut aussi se révéler être une catastrophe.
Si le projet est mal préparé, communiquer, c'est s'exposer à des réclamations des personnes voyant leur nom apparaître à mauvais escient dans des notices de documents...
Or, rien de pire qu'une plainte, dans le cadre d'un tel projet...
Et au final, quel est l'intérêt pour les besoins en interne d'un service d'archives de constituer une belle base de données mais dont tous les noms de personnes ont été supprimés... Où retrouve-t-on l'information?
Certes, vis-à-vis du public, pas d'atteinte à la vie privée, mais en interne, comment retrouver l'information?
Ce qui met en évidence le besoin de bien réfléchir à mettre en place deux niveaux de communicabilité, mais cela se révèle difficile lorsque l'on accède aux documents numérisés uniquement par le biais de notices, qui en elles-même recèlent déjà des informations sensibles sufisamment explicites pour nuire à la vie privée des individus !
Dans de telles situations, on a un peu l'impression de travailler pour rien ou pour une cause dévoyée.
Ce genre de situation met bien en évidence la différence entre la communication et l'information...
Avant de mettre une information sur la Toile, il faut bien réfléchir.
Réfléchir en amont aux conséquences, aux atteintes possibles à la vie privée, à la communicabilité des informations, veiller à éliminer dès le départ ce qui relève de la sphère médicale ou de la carrière professionnelle d'une personne.
Engager des sommes colossales pour numériser des documents, c'est bien beau, mais cela doit se faire selon des méthodes scientifiques, exaustives, pas d'à peu près au fil du projet, de "censure" d'information au gré des besoins et du public...
Sélectionner l'information a posteriori, c'est mettre en place un système d'information partial, voire même caduque...
Communiquer les documents de son service d'archives par le biais de la numérisation et de la mise en ligne sur Internet ou un Intranet, c'est un noble projet, mais cela peut aussi se révéler être une catastrophe.
Si le projet est mal préparé, communiquer, c'est s'exposer à des réclamations des personnes voyant leur nom apparaître à mauvais escient dans des notices de documents...
Or, rien de pire qu'une plainte, dans le cadre d'un tel projet...
Et au final, quel est l'intérêt pour les besoins en interne d'un service d'archives de constituer une belle base de données mais dont tous les noms de personnes ont été supprimés... Où retrouve-t-on l'information?
Certes, vis-à-vis du public, pas d'atteinte à la vie privée, mais en interne, comment retrouver l'information?
Ce qui met en évidence le besoin de bien réfléchir à mettre en place deux niveaux de communicabilité, mais cela se révèle difficile lorsque l'on accède aux documents numérisés uniquement par le biais de notices, qui en elles-même recèlent déjà des informations sensibles sufisamment explicites pour nuire à la vie privée des individus !
Dans de telles situations, on a un peu l'impression de travailler pour rien ou pour une cause dévoyée.
Ce genre de situation met bien en évidence la différence entre la communication et l'information...